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À la Une: presse et pouvoir en Afrique de l’Ouest…

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Avec cette question posée par Jeune Afrique : « au Sénégal, les médias d’État couperont-ils le cordon avec le pouvoir ? Revendiquant la rupture, le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko sauront-ils mettre un terme à la tutelle parfois caricaturale du pouvoir politique sur les médias publics ? »

Il faut dire qu’en la matière, le passif est lourd… Jeune Afrique donne plusieurs exemples, dont ce fameux soir du lundi 25 mars, lendemain de présidentielle. Tout le monde sait, au vu des tendances nationales, que Bassirou Diomaye Faye est largement vainqueur.

Et pourtant, pointe le site panafricain, au journal télévisé de 20 heures de la RTS, la Radio Télévision sénégalaise, « l’information n’est pas jugée prioritaire. Certes, dès le lancement du JT, qui ne dure que 20 secondes, le présentateur annonce que “le président Macky Sall et Amadou Ba félicitent Bassirou Diomaye Faye“, tout en indiquant qu’un portrait du nouveau président suivra peu après. Mais la RTS choisit de consacrer son sujet d’ouverture à l’agenda du président sortant. (…) Il faudra attendre la treizième minute de ce JT pour découvrir enfin le portrait du cinquième président de la République sénégalaise. »

Qui plus est, « le vaincu, Amadou Ba, aura droit dans la foulée à un sujet deux fois plus long que son adversaire victorieux (quatre minutes). »

Commentaire de JA : « digne de l’Union soviétique des années Brejnev, le journal télévisé de la RTS, ce 25 mars 2024, semble comme ressorti de la naphtaline sans avoir évolué d’un iota depuis le règne de Léopold Sédar Senghor, dans un Sénégal où, pourtant, médias privés et sites internet pullulent de longue date. »

Pape Alé Niang va-t-il changer la donne ?

« Pour l’heure, les nouvelles autorités n’ont pas encore dévoilé de réformes majeures concernant les médias publics, relève Jeune Afrique. Une nomination symbolique a toutefois marqué les esprits. Le journaliste Pape Alé Niang a en effet été promu directeur général de la RTS. Jusque-là responsable éditorial et principal artisan du site d’information Dakar Matin, ce journaliste engagé, vieux routier de la presse indépendante au Sénégal, s’est distingué au cours des dernières années par ses prises de position critiques à l’égard de la gouvernance de Macky Sall. »

Alors Pape Alé Niang saura-t-il préserver une certaine liberté de ton ? Saura-t-il se démarquer du pouvoir ? Et de leur côté, les responsables politiques interviendront-ils dans le traitement de l’information ?

On verra bien… En tout cas, conclut Jeune Afrique, « adeptes de la “rupture“ avec le système qu’ils ont combattu au temps où ils étaient le fer de lance de l’opposition, les “Patriotes“ devront montrer au plus vite qu’ils ne se sont pas contentés de substituer un nouveau carré de laudateurs à un autre au sommet des médias d’État. »

Sahel : le trou noir informationnel…

Toujours dans la sous-région, il est devenu difficile, voire impossible, pour les journalistes de travailler normalement dans les pays sahéliens sous la coupe des militaires…

Début avril, l’association Reporters sans frontières, publiait une enquête édifiante à ce sujet. « 40 pages qui mettent à nu les risques, menaces, intimidations et embastillements, bref, tous les dangers qui sont le lot quotidien des femmes et hommes de médias au Sahel. »

Commentaire du quotidien Aujourd’hui à Ouagadougou, alors que la presse burkinabé est concernée, à l’instar de la presse malienne, nigérienne et guinéenne… « La liberté de la presse est devenue chancelante, et hypothèque même l’existence des médias au Sahel. » Avec « des tentatives de caporalisation, de bâillonnement, voire d’extinction de tous les médias qui refusent la pensée unique, ou certains discours lénifiants. »

Le rôle essentiel d’une presse libre

Plus récemment, vendredi dernier, on célébrait la trentième Journée mondiale de la liberté de la presse.

Et voici ce qu’écrivait le quotidien Le Pays, toujours à Ouaga : « sous nos tropiques, (…) la sérénité est loin d’être le credo des hommes de médias qui se veulent pourtant la mauvaise conscience des dirigeants dans un esprit de construction de l’Etat de droit. C’est pourquoi la célébration de cette journée sonne comme un appel aux dirigeants, à respecter et à renforcer leur engagement en faveur de la liberté de la presse. Car, la presse n’est pas l’ennemi des pouvoirs publics. Bien au contraire ! Elle a un rôle essentiel à jouer dans l’édification de la Nation à travers la promotion d’une gouvernance vertueuse. »

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Il faut dire qu’en la matière, le passif est lourd… Jeune Afrique donne plusieurs exemples, dont ce fameux soir du lundi 25 mars, lendemain de présidentielle. Tout le monde sait, au vu des tendances nationales, que Bassirou Diomaye Faye est largement vainqueur.

Et pourtant, pointe le site panafricain, au journal télévisé de 20 heures de la RTS, la Radio Télévision sénégalaise, « l’information n’est pas jugée prioritaire. Certes, dès le lancement du JT, qui ne dure que 20 secondes, le présentateur annonce que “le président Macky Sall et Amadou Ba félicitent Bassirou Diomaye Faye“, tout en indiquant qu’un portrait du nouveau président suivra peu après. Mais la RTS choisit de consacrer son sujet d’ouverture à l’agenda du président sortant. (…) Il faudra attendre la treizième minute de ce JT pour découvrir enfin le portrait du cinquième président de la République sénégalaise. »

Qui plus est, « le vaincu, Amadou Ba, aura droit dans la foulée à un sujet deux fois plus long que son adversaire victorieux (quatre minutes). »

Commentaire de JA : « digne de l’Union soviétique des années Brejnev, le journal télévisé de la RTS, ce 25 mars 2024, semble comme ressorti de la naphtaline sans avoir évolué d’un iota depuis le règne de Léopold Sédar Senghor, dans un Sénégal où, pourtant, médias privés et sites internet pullulent de longue date. »

Pape Alé Niang va-t-il changer la donne ?

« Pour l’heure, les nouvelles autorités n’ont pas encore dévoilé de réformes majeures concernant les médias publics, relève Jeune Afrique. Une nomination symbolique a toutefois marqué les esprits. Le journaliste Pape Alé Niang a en effet été promu directeur général de la RTS. Jusque-là responsable éditorial et principal artisan du site d’information Dakar Matin, ce journaliste engagé, vieux routier de la presse indépendante au Sénégal, s’est distingué au cours des dernières années par ses prises de position critiques à l’égard de la gouvernance de Macky Sall. »

Alors Pape Alé Niang saura-t-il préserver une certaine liberté de ton ? Saura-t-il se démarquer du pouvoir ? Et de leur côté, les responsables politiques interviendront-ils dans le traitement de l’information ?

On verra bien… En tout cas, conclut Jeune Afrique, « adeptes de la “rupture“ avec le système qu’ils ont combattu au temps où ils étaient le fer de lance de l’opposition, les “Patriotes“ devront montrer au plus vite qu’ils ne se sont pas contentés de substituer un nouveau carré de laudateurs à un autre au sommet des médias d’État. »

Sahel : le trou noir informationnel…

Toujours dans la sous-région, il est devenu difficile, voire impossible, pour les journalistes de travailler normalement dans les pays sahéliens sous la coupe des militaires…

Début avril, l’association Reporters sans frontières, publiait une enquête édifiante à ce sujet. « 40 pages qui mettent à nu les risques, menaces, intimidations et embastillements, bref, tous les dangers qui sont le lot quotidien des femmes et hommes de médias au Sahel. »

Commentaire du quotidien Aujourd’hui à Ouagadougou, alors que la presse burkinabé est concernée, à l’instar de la presse malienne, nigérienne et guinéenne… « La liberté de la presse est devenue chancelante, et hypothèque même l’existence des médias au Sahel. » Avec « des tentatives de caporalisation, de bâillonnement, voire d’extinction de tous les médias qui refusent la pensée unique, ou certains discours lénifiants. »

Le rôle essentiel d’une presse libre

Plus récemment, vendredi dernier, on célébrait la trentième Journée mondiale de la liberté de la presse.

Et voici ce qu’écrivait le quotidien Le Pays, toujours à Ouaga : « sous nos tropiques, (…) la sérénité est loin d’être le credo des hommes de médias qui se veulent pourtant la mauvaise conscience des dirigeants dans un esprit de construction de l’Etat de droit. C’est pourquoi la célébration de cette journée sonne comme un appel aux dirigeants, à respecter et à renforcer leur engagement en faveur de la liberté de la presse. Car, la presse n’est pas l’ennemi des pouvoirs publics. Bien au contraire ! Elle a un rôle essentiel à jouer dans l’édification de la Nation à travers la promotion d’une gouvernance vertueuse. »

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