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Une taxe sur le sucre efficace ? - Michel-Édouard Leclerc est l'invité des 4 vérités mardi 29 octobre 2024
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Un rapport publié fin octobre 2024 par Bloom qui a testé près de 150 boîtes de thon en Europe a mis en lumière la présence de mercure dans ces conserves. En association avec Foodwatch, les deux ONG révèlent que 57% des boîtes de thon seraient contaminées et appellent la grande distribution à prendre des mesures d'urgence. Michel-Édouard Leclerc, président du groupe E. Leclerc est l'invité des 4 vérités mardi 29 octobre 2024. Il se dit ouvert à la discussion et au retrait de produits dangereux mais n'a reçu encore aucune alerte de la part des ONG citées.
La question de l'alimentation est au cœur de l'actualité et du débat budgétaire. En effet, la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq s'est montrée favorable à l'instauration d'une taxe sur les produits les plus sucrés. Est-ce une bonne idée pour inciter les Français à manger plus sainement tout en trouvant de l'argent pour les finances publiques ? Pour Michel-Édouard Leclerc , « se battre contre l'obésité, le diabète suppose qu'on développe tous les moyens nécessaires » mais la taxation n'est peut-être « pas la meilleure arme ». Les consommateurs ont été durement frappés par l'inflation pendant trois ans et ce supplément de taxe pourrait être mal perçu dans le contexte actuel. Michel-Édouard Leclerc déclare qu'il y a « trop de taxes », qu'il n'est pas pour les taxes « morales », « punitives » mais qu'il faudrait investir dans « l'éducation » et la mobilité sur la durée.
La suppression d'un jour férié a également été évoquée pour augmenter les recettes de l'État, en tant que chef d'un groupe de grande distribution il affirme qu'il faut « calmer le jeu ». « Ce n'est pas un bon contexte pour dire aux gens qu'il faut qu'ils travaillent plus ». Il questionne en outre l'intérêt de cette suppression et s'interroge quant à son efficacité, une telle journée de solidarité existant déjà.
Inflation, la fin de la crise ?
Selon l'INSEE l'inflation poursuit son ralentissement, comment se traduira cette baisse des prix dans son enseigne ? « Cela fait 6, 7 mois que l'on est dans une vraie désinflation » « sur deux ans aujourd'hui on est à 8% ». Le président de l'enseigne E. Leclerc explique que si l'inflation baisse, pour certains produits pour lesquels elle a été très importante comme les pâtes, le prix de ces denrées ne baissera pas. Il affirme que son enseigne va prochainement entrer dans un « round de négociation » avec pour objectif « d'aller chercher des baisses ». Pour autant, la tâche ne s'avère pas aisée car les entreprises, dans le contexte budgétaire actuel et avec la peur d'une augmentation des taxes ne sont pas favorables à une baisse de prix.
Le contexte social n'est pas favorable, les ONG et la banque alimentaire chiffrent à environ 1 million l'arrivée de « nouveaux pauvres » depuis 3 ans qui n'achètent que des prix bas. Cela se traduit par des consommateurs qui achètent des premiers prix, sautent des repas ou font l'impasse sur des soins. Les Français sont aujourd'hui « pris par les dépenses contraintes » et la partie arbitrable « se réduit ».
Interrogé sur une autre crise qui semble remonter, celle des agriculteurs, Michel-Édouard Leclerc rappelle qu'il n'y a pas eu de réponse politique. Pour la partie distributeur qui le concerne, il déclare être d'accord pour fonctionner selon les deux principes proposés par les agriculteurs mais il faut que les industriels soient transparents.
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Un rapport publié fin octobre 2024 par Bloom qui a testé près de 150 boîtes de thon en Europe a mis en lumière la présence de mercure dans ces conserves. En association avec Foodwatch, les deux ONG révèlent que 57% des boîtes de thon seraient contaminées et appellent la grande distribution à prendre des mesures d'urgence. Michel-Édouard Leclerc, président du groupe E. Leclerc est l'invité des 4 vérités mardi 29 octobre 2024. Il se dit ouvert à la discussion et au retrait de produits dangereux mais n'a reçu encore aucune alerte de la part des ONG citées.
La question de l'alimentation est au cœur de l'actualité et du débat budgétaire. En effet, la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq s'est montrée favorable à l'instauration d'une taxe sur les produits les plus sucrés. Est-ce une bonne idée pour inciter les Français à manger plus sainement tout en trouvant de l'argent pour les finances publiques ? Pour Michel-Édouard Leclerc , « se battre contre l'obésité, le diabète suppose qu'on développe tous les moyens nécessaires » mais la taxation n'est peut-être « pas la meilleure arme ». Les consommateurs ont été durement frappés par l'inflation pendant trois ans et ce supplément de taxe pourrait être mal perçu dans le contexte actuel. Michel-Édouard Leclerc déclare qu'il y a « trop de taxes », qu'il n'est pas pour les taxes « morales », « punitives » mais qu'il faudrait investir dans « l'éducation » et la mobilité sur la durée.
La suppression d'un jour férié a également été évoquée pour augmenter les recettes de l'État, en tant que chef d'un groupe de grande distribution il affirme qu'il faut « calmer le jeu ». « Ce n'est pas un bon contexte pour dire aux gens qu'il faut qu'ils travaillent plus ». Il questionne en outre l'intérêt de cette suppression et s'interroge quant à son efficacité, une telle journée de solidarité existant déjà.
Inflation, la fin de la crise ?
Selon l'INSEE l'inflation poursuit son ralentissement, comment se traduira cette baisse des prix dans son enseigne ? « Cela fait 6, 7 mois que l'on est dans une vraie désinflation » « sur deux ans aujourd'hui on est à 8% ». Le président de l'enseigne E. Leclerc explique que si l'inflation baisse, pour certains produits pour lesquels elle a été très importante comme les pâtes, le prix de ces denrées ne baissera pas. Il affirme que son enseigne va prochainement entrer dans un « round de négociation » avec pour objectif « d'aller chercher des baisses ». Pour autant, la tâche ne s'avère pas aisée car les entreprises, dans le contexte budgétaire actuel et avec la peur d'une augmentation des taxes ne sont pas favorables à une baisse de prix.
Le contexte social n'est pas favorable, les ONG et la banque alimentaire chiffrent à environ 1 million l'arrivée de « nouveaux pauvres » depuis 3 ans qui n'achètent que des prix bas. Cela se traduit par des consommateurs qui achètent des premiers prix, sautent des repas ou font l'impasse sur des soins. Les Français sont aujourd'hui « pris par les dépenses contraintes » et la partie arbitrable « se réduit ».
Interrogé sur une autre crise qui semble remonter, celle des agriculteurs, Michel-Édouard Leclerc rappelle qu'il n'y a pas eu de réponse politique. Pour la partie distributeur qui le concerne, il déclare être d'accord pour fonctionner selon les deux principes proposés par les agriculteurs mais il faut que les industriels soient transparents.
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