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Abroger l'apologie du terrorisme, la polémique LFI - Didier Migaud est l'invité des 4 vérités lundi 25 novembre 2024

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Le mardi 19 novembre 2024, la France Insoumise a déposé une proposition de loi qui a suscité de nombreuses réactions à Gauche comme à Droite. En effet, dans ce texte, le groupe parlementaire propose d'abroger le délit d'apologie du terrorisme. Didier Migaud, ministre de la Justice et garde des Sceaux, invité ce lundi 25 novembre sur le plateau des 4 vérités réagit à cette initiative. Il affirme être « résolument contre » et « extrêmement choqué », « il y a des limites à cette liberté d'expression, et à partir du moment où l'apologie consiste à justifier, excuser, trouver des circonstances atténuantes à un acte terroriste c'est inadmissible ». Quelles seraient les conséquences de cette abrogation ?

Pour notre invité, abroger cette loi libèrerait davantage la parole antisémite « si en 2014 on a éprouvé le besoin d'en faire une incrimination c'est parce que beaucoup de propos ont montré que c'était nécessaire » il renvoi à la « liberté d'appréciation » des juges. Que fera la Gauche, notamment le parti socialiste sur cette question ? Certains ont déjà pris la parole comme François Hollande ou Boris Vallaud afin de s'opposer à cette proposition.

Gisèle Pelicot, ce que changerait la notion de « consentement »

Sur le plan judiciaire, les réquisitions du procès de Gisèle Pelicot s'ouvrent ce lundi 25 novembre 2024. Un procès qui va marquer un tournant dans la société française selon Didier Migaud qui se réjouit que « Madame Pelicot ait accepté que ce procès soit public pour que les uns et les autres puissent prendre conscience qu'on doit sortir de cette culture de la domination de l'homme sur la femme. Le XXIème siècle ne doit pas le permettre et la justice s'organise pour faire en sorte que l'on puisse combattre davantage les violences intrafamiliales ». Quelles sont les mesures à mettre en place ? Si le ministre de la Justice souhaite laisser au Premier ministre le soin d'annoncer les mesures, il cite pour exemple la création de pôles dédiés au niveau des tribunaux, les bracelets anti-rapprochement ou encore les ordonnances de protection. Il déclare que « c'est une priorité absolue, que de lutter contre les atteintes et les violences faites aux femmes ».

Ce procès a permis de mettre en lumière la notion de consentement. Selon lui, « le consentement c'est essentiel » et ça a du « sens de le mettre dans la loi » du moment que la rédaction ne renverse pas la charge de la preuve pour la victime. « Je ferais tout pour que la chancellerie puisse aider » déclare-t-il.

Ce lundi 25 novembre 2024, le Premier ministre reçoit les responsables politiques des différents partis d'opposition, notamment Marine Le Pen. Le but de ces rencontres étant de convaincre les élus afin qu'ils ne votent pas la censure, en effet « la conséquence peut être très lourde pour le pays avec l'absence de budget, l'absence de loi de finance ». Si ce budget s’avère périlleux à mettre en place en raison des économies à réaliser, Didier Migaud rappelle que s’il faut maîtriser les finances publiques, dans un contexte croissant de violences il est important de « prioriser le régalien ».

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Pour notre invité, abroger cette loi libèrerait davantage la parole antisémite « si en 2014 on a éprouvé le besoin d'en faire une incrimination c'est parce que beaucoup de propos ont montré que c'était nécessaire » il renvoi à la « liberté d'appréciation » des juges. Que fera la Gauche, notamment le parti socialiste sur cette question ? Certains ont déjà pris la parole comme François Hollande ou Boris Vallaud afin de s'opposer à cette proposition.

Gisèle Pelicot, ce que changerait la notion de « consentement »

Sur le plan judiciaire, les réquisitions du procès de Gisèle Pelicot s'ouvrent ce lundi 25 novembre 2024. Un procès qui va marquer un tournant dans la société française selon Didier Migaud qui se réjouit que « Madame Pelicot ait accepté que ce procès soit public pour que les uns et les autres puissent prendre conscience qu'on doit sortir de cette culture de la domination de l'homme sur la femme. Le XXIème siècle ne doit pas le permettre et la justice s'organise pour faire en sorte que l'on puisse combattre davantage les violences intrafamiliales ». Quelles sont les mesures à mettre en place ? Si le ministre de la Justice souhaite laisser au Premier ministre le soin d'annoncer les mesures, il cite pour exemple la création de pôles dédiés au niveau des tribunaux, les bracelets anti-rapprochement ou encore les ordonnances de protection. Il déclare que « c'est une priorité absolue, que de lutter contre les atteintes et les violences faites aux femmes ».

Ce procès a permis de mettre en lumière la notion de consentement. Selon lui, « le consentement c'est essentiel » et ça a du « sens de le mettre dans la loi » du moment que la rédaction ne renverse pas la charge de la preuve pour la victime. « Je ferais tout pour que la chancellerie puisse aider » déclare-t-il.

Ce lundi 25 novembre 2024, le Premier ministre reçoit les responsables politiques des différents partis d'opposition, notamment Marine Le Pen. Le but de ces rencontres étant de convaincre les élus afin qu'ils ne votent pas la censure, en effet « la conséquence peut être très lourde pour le pays avec l'absence de budget, l'absence de loi de finance ». Si ce budget s’avère périlleux à mettre en place en raison des économies à réaliser, Didier Migaud rappelle que s’il faut maîtriser les finances publiques, dans un contexte croissant de violences il est important de « prioriser le régalien ».

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