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À la Une: l’hommage de la nation à Samuel Paty - 22/10/2020

 
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« Monsieur le professeur » : c’est le grand titre de Libération ce matin. Référence à la chanson Adieu Monsieur le professeur d’Hugues Auffray. « La République a rendu hier soir un hommage poignant à l’enseignant Samuel Paty, assassiné vendredi par un terroriste islamiste. » Libération qui n’a pas honte des larmes : « oui, des larmes montent, s’exclame le journal, et pleurer est nécessaire, comme le sont les fleurs et les bougies déposées et allumées devant le collège de Conflans-Sainte-Honorine ou ailleurs en France. Contrairement à ce que disent depuis le week-end dernier des représentants de l’extrême droite, et plus tristement de la droite, ces larmes ne sont pas de crocodile. Elles sont cette part d’humanité qui nous distingue des terroristes islamistes et qu’il est hors de question qu’ils nous volent. » L’éditorialiste de Libération parle alors à la première personne : « La mort abjecte de Samuel Paty me fait penser à mon père qui enseignait l’anglais mais plus encore, aura tenté toute sa carrière d’élever au rang de citoyens éclairés, tolérants, libres, épris de justice, de fraternité, ces centaines et ces centaines d’adolescents, ces adultes en formation qui ont croisé son chemin. A l’école mais aussi dans le monde associatif et sportif, où s’apprend le vivre-ensemble. Partager, se mélanger, gagner, perdre, s’engueuler, se retrouver, respecter des règles, se respecter. » Un changement ? « L’histoire se répète », soupire pour sa part Le Parisien. « La cérémonie à la Sorbonne était des plus poignantes. Comme celle pour les victimes de Mohammed Merah en 2012 ou encore les hommages aux Invalides pour les victimes du Bataclan en 2015. (…) On a souvent éprouvé un sentiment d’impuissance devant cette répétition. L’islam politique continue à prospérer inexorablement. » Mais, poursuit Le Parisien, « en écoutant le président de la République hier soir, on se demandait si, au-delà de l’émotion, les choses n’étaient pas en train de changer. (…) Emmanuel Macron est face à une urgence absolue. 'Samuel Paty est le visage de la République', a justement dit le président. La symbolique de l’assassinat d’un professeur, qui enseigne la liberté d’expression à ses élèves, oblige à agir sans faiblesse. » Alerter, agir, enseigner ! Justement, « et maintenant, que fait-on ? », s’interroge Le Figaro en première page. « Il faut désormais que toujours, partout, tout le temps le premier courage soit de dire ce que l’on voit, ce que l’on vit, ce que l’on craint. C’est aussi cela, c’est surtout cela, l’État de droit. Article 2 de la Déclaration des droits de l’homme, rappelle le journal : 'Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression'. » Que fait-on ? « L’hommage qui a été rendu hier soir à Samuel Paty et les manifestations organisées partout en France sont l’expression d’un respect. Mais tout cela sera vain, estiment Les Dernières Nouvelles d’Alsace, sans une action politique forte, constante, engagée, qui elle seule protégera les enseignants de ce pays qui sont tous Samuel Paty, qui sont tous les gardiens des Lumières. » Que fait-on ? « La première mission de l’école de la République est de former des citoyens responsables, pointe Ouest France. L’hommage rendu hier à Samuel Paty, à la Sorbonne, l’a fortement rappelé. (…) Il faut s’arracher à la sidération, dominer nos passions et réfléchir posément sur les méthodes et les moyens de déconstruire le piège des adversaires de la République. (…) Nous devons exiger de nous tous bien davantage : un engagement de chaque instant pour sauver la fraternité de tout ce qui la menace, la détruit et la nie, de tout ce qui prépare le terrain du fratricide. » Avec les musulmans ! Enfin, rappelle La République des Pyrénées, « c’est avec les musulmans, principales victimes du terrorisme, qu’il faut mener cette bataille. » La République des Pyrénées qui cite les récents propos du nouveau recteur de la mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz : « l’islamisme est une maladie de l’Islam, affirme-t-il. Jusqu’à présent, il y avait une forme de déni, qui était notre marque à tous. Après l’assassinat de Samuel Paty, beaucoup autour de moi sont catastrophés et disent 'il faut qu’on fasse quelque chose, que ça s’arrête'. L’enseignement du libre-arbitre est nécessaire, poursuit le recteur de la mosquée de Paris, car la liberté d’expression est inscrite dans notre société démocratique. Elle est un bien précieux. La caricature, la satire sont des spécificités françaises. Si l’on accepte d’être français, il faut en accepter toutes les règles. Seule la loi pose les limites. Les musulmans peuvent vivre normalement, dans la modernité, sans s’agripper ce qui existait il y a 1.400 ans. »
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